Sous la pression d'associations de pèlerins, plusieurs villes françaises ont posé des clous sur un itinéraire (parfois qualifié d'historique) qu'elles proposent aux pèlerins (de Compostelle) qui les traversent.
Une marche symbolique a été organisée récemment sur l'entrée nord de Paris pour alerter les autorités concernées sur la pose de clous.
Pourquoi poser des clous dans des villes dont il existe de bons plans permettant de ne pas se perdre, voire de les traverser à sa guise sans suivre l'itinéraire pro(im)posé ? A quoi servent ces clous ?
- A faire plaisir à ceux qui les font poser ou à les mettre en valeur ?
- A conforter le marcheur qui, sachant où il est, y verra une confirmation qu'il ne s'est pas trompé ?
- A procurer des royalties à l'organisme qui en a déposé la marque ?
- A faire glisser les passants les jours de pluie ?
- A dépenser de l'argent qui serait plus utile ailleurs ?
Que peut penser un SDF assis sur un clou en forme de coquille ? Peut-être pose-t-on ces clous pour le faire rêver ?
A propos de balisage, tout marcheur aura pu remarquer la densité de balises sur les itinéraires où il est difficile de se tromper et leur relative absence aux carrefours. Les clous semblent bien se ranger dans la catégorie des balises inutiles. Comment à un carrefour voir le clou suivant, même quand le trottoir n'est pas trop encombré ? Il faut beaucoup de clous...